1. S’y prendre à l’avance : Dès l’âge de 56 ou 57 ans, ou au moins 5 ans avant de prendre votre retraite, réfléchissez à votre futur mode de vie et aux activités qui prendront le relais de votre activité rémunérée. C’est le moyen le plus sûr d’éviter le passage à vide lorsque vous quitterez le travail duquel vous vous êtes si longtemps identifié.
  2. Faire un véritable bilan de compétences pour préparer la suite : Il est hors de question de rester inactif 20 ou 30 ans. C’est le moment de vous montrer créatif et d’identifier ce que vous aimez vraiment faire afin de vous consacrer à vos passions. Pour y arriver, utilisez des services privés ou ceux offerts par certains programmes d’aide aux employés. Plusieurs sites Internet disposent également d’une multitude de tests de personnalité ou d’orientation professionnelle. Bien qu’ils ne soient pas équivalents à une démarche complète auprès d’un professionnel, ces tests peuvent vous donner de bonnes pistes de départ vers une réflexion plus poussée.
  3. Prévoir une période d’adaptation de six mois à un an : Comme retraité, vous vivrez probablement une série de petits deuils. Votre rythme de vie sera grandement modifié, de même que vos habitudes. Face à de telles situations, les individus ne réagissent pas tous de la même façon. Certains peuvent se sentir angoissés, tristes ou frustrés. D’autres peuvent ressentir un choc important ou avoir l’impression que tout s’écroule devant eux, alors que d’autres continueront à vaquer à leurs occupations comme si rien ne s’était passé. Aussi, comme pour tout changement important, l’heure du départ peut être suivie d’un épisode de fatigue ou de déprime. Pour faciliter votre période d’adaptation, le meilleur antidote : s’être organisé pour démarrer immédiatement de nouvelles activités et éviter ainsi des périodes creuses.
  4. Dire les choses : Ne cherchez pas à cacher à votre entourage que vous ressentez une certaine nostalgie, ou de la colère, à l’idée de devoir arrêter de travailler alors que vous vous sentez en pleine forme. Nier votre vulnérabilité et jouer au « dur » ne serviraient qu’à renforcer le deuil.
  5. Changer son image du retraité : Le retraité n’est plus un petit vieux inactif, mais bien une force économique croissante qui va prendre le pouvoir dans les années à venir. Obsolète, la retraite « à ne rien faire »! Les nouveaux retraités inventent déjà de nouveaux modèles. Ils sont nés dans les années 50 et ils ont fabriqué leur image du retraité lorsqu’ils étaient encore de jeunes adultes. À l’époque, les salariés étaient surtout concernés par des emplois physiquement épuisants. L’espérance de vie était aussi beaucoup plus faible. Un retraité, c’était un homme épuisé qui n’en avait plus pour longtemps. Tout ça a bien changé!