Si vous avez pleinement cotisé à votre REER, rien ne vous empêche d’augmenter votre épargne en vue de la retraite en effectuant des placements non enregistrés, qu’on appelle « hors REER ».

Une stratégie courante consiste à mettre dans un REER tous les produits financiers qui génèrent des revenus d’intérêt, et de déposer ceux qui versent des dividendes et des gains en capital dans un compte hors REER.

En voici les raisons :

  • Les revenus d’intérêt ne bénéficient d’aucun traitement de faveur fiscal. Ils sont imposés à 100 %. Dans un REER, votre pécule croit à l’abri de l’impôt jusqu’au retrait.

Alors que

  • Les dividendes procurent un crédit d’impôt.
  • Les gains en capital sont imposés à 50 %.

 

Autrement dit, si vous recevez 1 000 $ de revenus d’intérêt hors REER, la totalité de cette somme doit être ajoutée à vos revenus annuels. En revanche, si vous encaissez 1 000 $ de dividendes vous serez imposé sur 1380 $, mais obtiendrez des crédits à hauteur de 26,72 % de ce montant majoré, soit 368,74 $. S’il s’agit de gains en capital, vous ne payerez de l’impôt que sur la moitié, soit 500 $.

Ainsi, si vous déposez dans votre REER des produits qui génèrent des revenus de dividendes ou de gains en capital, comme des actions cotées à la Bourse ou des parts de certains fonds communs de placement, vous perdez le traitement de faveur fiscal qui leur est accordé.

Les intérêts produits par vos placements hors REER sont imposés chaque année et l’institution financière ne fait pas de retenue d’impôt à la source. Il augmentera donc votre solde à payer ou diminuera votre remboursement lors de la production de vos déclarations de revenus.

ÉducÉpargne vous invite à consulter un professionnel des finances personnelles pour vous aider à élaborer une stratégie d’investissement qui tient compte des tous ces facteurs.